• Injil (en arabe ‫إنجيل‬)

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     ‫إنجيل

    Injil

    Injil

    Le terme arabe Injil (en arabe ‫إنجيل‬) traduit le grec εὐαγγέλιον qui a donné le mot français "évangile".

    Le terme arabe Injil (en arabe ‫إنجيل‬) désigne la révélation proclamée par Jésus de Nazareth au premier siècle de notre ère (l’ère chrétienne).

    Le mot arabe Injil (en arabe ‫إنجيل‬) a donné lieu à des emprunts lexicaux dans d’autres langues liées à des cultures imprégnées par l’islam, comme le swahili, le turc ou l’indonésien.

    Dans l’islam

    Injil est le nom que le Coran, le livre sacré des musulmans, donne à la révélation divine qui a été faite à Jésus de Nazareth que l’islam considère comme un prophète, le prophète Îsâ ou Aïssa (ʿīsā, عيسى, Jésus).

    L’Injil est l’un des cinq livres sacrés cités par le Coran avec les Feuillets d'Abraham, la Tawrat, et le Zabur de David et Salomon.

    On trouve douze occurrences du terme « Injil » dans le Coran, toujours associé au Pentateuque sauf la dernière occurrence (la sourate 3, versets 3, 48 et 65 ; la sourate 5, versets 46, 47, 66, 68 et 110 ; la sourate 7, verset 157 ; la sourate 9, verset 111 ; la sourate 48, verset 29 ; la sourate 57, verset 27).

    Le mot arabe Injil (en arabe ‫إنجيل‬) désigne aussi les écritures saintes des chrétiens du temps de Mahomet (570-632).
    Mahomet (en arabe محمّد - Muḥammad), Muḥammad ou Mohammed, est un chef religieux, politique et militaire arabe de la tribu de Quraych (qurayš قريش, le terme signifie littéralement en arabe « petit requin », un assez lointain ancêtre appelé aussi Fihr, qui appartient au groupe des Arabes adnanites qui occupaient le nord de l'Arabie et qui se disaient descendants d'Adnan et par Adnan descendants d'Ismaël, le premier-né d‘Abram avec Agar, une servante égyptienne de Sarah qui la donne à Abram pour avoir un enfant ; Abram était âgé de quatre-vingt-six ans lorsque Agar enfanta Ismaël à Abram [Genèse chapitre 16]).
    Fondateur de l'islam, Mahomet en est considéré comme le prophète majeur.
    Selon la tradition islamique, Mahomet serait né à La Mecque vers 570 et mort à Médine en 632.

    Les musulmans considèrent que Ismaël est l'un des ancêtres des Arabes.

    Les douze fils d’Ismaël dont il est fait mention dans la Bible ont été repris par la religion musulmane. Il est dit que deux d’entre eux s’établirent à La Mecque où ils fixèrent leur demeure, à savoir : Nebajoth et Kédar.

    La Bible, Livre de la Genèse

    Genèse chapitre 17
    Lorsque Abraham fut âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans l’Éternel apparut à Abraham, et lui dit :

    « Je suis le Dieu tout puissant. Marche devant ma face, et sois intègre. J’établirai mon alliance entre moi et toi, et je te multiplierai à l’infini. (Genèse 17:19) Certainement Sara, ta femme, t’enfantera un fils ; et tu l’appelleras du nom d’Isaac. J’établirai mon alliance avec lui comme une alliance perpétuelle pour sa postérité après lui. (Genèse 17 : 20) À l’égard d’Ismaël, je t’ai exaucé. Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l’infini ; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation. »

    Genèse chapitre 17 versets 19-20

    Nebajoth (en hébreu נְבָיוֹת) est l’ancêtre des Quraychites, la tribu de Mahomet.

    Les Quraychites, Qoraychites, Quoriches ou Koraïchites sont les descendants de Quraych (qurayš قريش), fondateur de la tribu.

    Adnan (en arabe : عدنان) est traditionnellement l'ancêtre mythique des Arabes du nord (al-Adnani) qui occupaient le Hejaz, al-Yamama, et qui entretenaient une rivalité avec les Arabes du sud (al Arab al Aribah), descendants de Qahtan (قحطان), ou Qahtân, (ou Yoktan), traditionnellement l'ancêtre mythique des Arabes du sud qui se revendiquaient être les descendants du prophète Houd et affirmaient être les représentants des arabes de pure souche.

    Adnan serait né en 122 avant Jésus-Christ. Il serait le fils de Oudoud, descendant de Nebajoth, fils d'Ismaël (Ismaïl), fils d'Abraham (Ibrahim).

    Descendance d'Ismaël
    Livre de la Genèse
    Genèse chapitre 25

    Ismaël a douze fils, qui deviennent chefs de peuple, et une fille nommée Mahalath mais appelée aussi Basmath qui est devenue la femme de Ésaü. Ismaël meurt à l’âge de 137 ans.

    12. Voici la postérité d’Ismaël, fils d’Abraham, que Agar, l’Égyptienne, servante de Sara, avait enfanté à Abraham.

    13. Voici les noms des fils d’Ismaël, par leurs noms, selon leurs générations :

    Nebajoth, premier-né d’Ismaël,
    Kédar,
    Adbeel,
    Mibsam,

    14. Mischma,
    Duma,
    Massa,

    15. Hadad,
    Théma,
    Jethur,
    Naphisch
    Kedma.

    16. Ce sont là les fils d’Ismaël ; ce sont là leurs noms, selon leurs parcs et leurs enclos. Ils furent les douze chefs de leurs peuples.

    17. Et voici les années de la vie d’Ismaël : cent trente-sept ans. Il expira et mourut, et il fut recueilli auprès de son peuple.

    18. Ses fils habitèrent depuis Havila jusqu’à Schur, qui est en face de l’Égypte, en allant vers l’Assyrie.

    Genèse 25:12-18

    Les fils d'Ismaël sont devenus les Arabes Bédouins.

    Les Chroniques inscrivent aussi les fils d'Ismaël.

    1 Chroniques 1:29

    29. Voici leur postérité. Nebajoth, premier-né d’Ismaël, Kédar, Adbeel, Mibsam,

    30. Mischma, Duma, Massa, Hadad, Téma,

    31. Jethur, Naphisch et Kedma. Ce sont là les fils d’Ismaël.

    Premier livre des Chroniques,
    Ancien Testament
    Version Louis Segond - 1910

    De Nebajoth à Adnan

    Nebajoth (Nebaioth, ou Nabajoth) et ses frères se sont installés en Arabie.

    L’historien juif Flavius Josèphe, né à Jérusalem vers 37 et mort à Rome vers 100, le note dans son œuvre datée de la fin du 1er siècle, intitulée Antiquités judaïques, un récit de vingt livres écrits en grec qui rapporte l’histoire du peuple juif, notamment des circonstances et révoltes qui vont mener à la grande révolte juive de 66-70.

    Antiquités judaïques ou Antiquités juives
    Livre 1, Chapitre XII
    D’Ismaël, fils d’Abram, et de ses descendants, les Arabes

    - 1. Abraham chez Abimélech
    - 2. Naissance et circoncision d'Isaac
    - 3. Expulsion d'Agar
    - 4. Prospérité d'Ismaël

    4. [220] Quand son enfant eut atteint l'âge d'homme, elle (Agar) lui fit prendre une femme de cette race égyptienne dont elle était elle-même originaire : Ismaël eut de cette femme en tout douze fils : Nabaïôth(ès), Kédar(os), Abdéel(os), Massam(as), Idoum(as), Masmas(os), Massès, Chodad(os), Théman(os), Jétour(os), Naphais(os), Kedmas(os).

    Ceux-ci occupent tout le pays qui s'étend depuis l’Euphrate jusqu'à la mer Erythrée et qu'ils appelèrent Nabatène. Ce sont eux dont les tribus de la nation arabe ont reçu les noms en l'honneur de leurs vertus et en considération d'Abram.

    [220] Genèse, XXV, 12 et I Chroniques, I, 29

    Flavius Josèphe dans Antiquités des Juifs, Livre 1, Chapitre 12.4

    Les tribus de Nébajoth et de Kédar vivaient en nomades dans le voisinage des Edomites, au Sud de la mer Morte.

    Nebajoth était le chef de la tribu qui porte son nom. Lui et son frère Kédar étaient renommés pour l’élevage de moutons au temps d'Ésaïe (Ésaïe 60:7).

    Ésaïe 60:7

    Les troupeaux de Kédar se réuniront tous chez toi ; les béliers de Nebajoth seront à ton service ; ils monteront sur mon autel et me seront agréables. Et je glorifierai la maison de ma gloire.

    Les deux tribus sont mentionnées dans les inscriptions d'Assourbanipal, roi d'Assyrie de 668 avant Jésus-Christ à 626 avant Jésus-Christ, sous les noms de Nabayati et de Kidri. Elles sont citées ensemble dans Ésaïe 60:7 comme élevant des troupeaux et des béliers.

    En 703 avant Jésus-Christ un groupe de Chaldéens, y compris quelques tribus voisines, se sont rebellés contre Sennachérib, roi d’Assyrie de -705 à -681.

    Parmi les rebelles, les récits de Tiglath-Pileser III, roi d'Assyrie de 745 à 727 avant Jésus-Christ, inscrivent les Nabatu (les descendants possibles de Nebajoth, le fils aîné d'Ismaël) et les Kédarites (les descendants probables de Kedar, le deuxième fils d'Ismaël). Ces tribus n'ont pas été vaincues et elles ont été enregistrées comme s'enfuyant de l'Assyrie dans le Désert de l'Arabie.

    Injil (en arabe ‫إنجيل‬)

    Empire d'Assyrie
    Période néo-assyrienne (-883 / -612 avant Jésus-Christ)

    -912/-891 : Adad-Nirari II
    -891/-884 : Tukulti-Ninurta II
    -884/-859 : Assurnasirpal II
    -859/-824 : Salmanazar III
    -824/-811 : Shamshi-Adad V
    -811/-783 : Adad-Nerari III
    -783/-773 : Salmanazar IV
    -773/-755 : Assur-dan III
    -755/-745 : Assur-Nerari V
    -745/-727 : Teglath-Phalasar III
    -727/-722 : Salmanazar V
    -722/-705 : Sargon II
    -705/-681 : Sennacherib
    -681/-669 : Assarhaddon
    -669/-627 : Assurbanipal
    -627/-625 : Assur-etil-ilâni
    -625/-612 : Sîn-shar-ishkun
    -612/-609 : Assur-uballit II


    ★☆★

    À partir du IXe siècle avant Jésus-Christ l'Assyrie domine le Proche-Orient et constitue un puissant empire. Les rois les plus célèbres sont Assurnazirpal II (884-859), Salmanazar III (859-824), Sargon II (722-705), Assurbanipal (669-627).

    La croyance en l’Évangile dicte à chaque musulman de croire que le livre existe et qu’il a été totalement révélé au prophète Îsâ par Allah (le mot arabe qui désigne Dieu. C'est aussi le nom de Dieu dans l'islam).

    NOTES

    Le Coran utilise "`Îsâ" (عيسى) pour nommer Jésus de Nazareth alors que les Arabes chrétiens et la Bible en arabe le nomment « Yasû`a » (يسوع, dans l'Évangile de Mathieu en arabe, par exemple).

    Édouard-Marie Gallez, né en 1957, un ecclésiastique, docteur en théologie et histoire des religions de l'Université de Strasbourg en 2004, membre de la Congrégation Saint-Jean fondée par le père dominicain Marie-Dominique Philippe (1912-2006) en 1975, appuie avec d'autres chercheurs la thèse de l'origine de l'Islam comme étant dérivée du Judéo-nazaréisme.

    œuvres de Édouard-Marie Gallez

    • Essais

    2012 : Le Malentendu Islam-Chrétien, Éditions Salvator

    2005 : Le Messie et son Prophète, Aux origines de l'islam, deux tomes, Éditions de Paris, septembre 2005 (publication de sa thèse de doctorat de l'Université de Strasbourg en 2004)

    Références
    texte, contexte, lectures Coran et sciences de l'Homme (Édouard-Marie Gallez)

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